Salon du tourisme intérieur à Tahiti
Comme toutes les années, depuis maintenant trois ans, le GIE Tahit Tourisme organise un salon pour relancer le tourisme à l'attention des locaux. Durant trois jours pendant lesquels le salon s'est tenu sur la place To'ata, les pensions de famille (maisons d'hôtes) et les hôtels ont cassé leurs prix pour attirer la clientèle locale. Sans surprise, le public a répondu présent.
On pouvait ainsi voir des offres fleurir comme les petits déjeuners offerts avec les transferts, une troisième nuit offerte, ou bien des prix affichant jusqu'à -30 %, voire 50 %. Air Tahiti, partenaire du salon, a également proposé des réductions très intéressantes sur les billets d'avion. Bien sûr, pour en bénéficier, il faudrait partir hors vacances scolaires. Ce qui élimine de facto les parents avec des enfants.
On pouvait ainsi voir des offres fleurir comme les petits déjeuners offerts avec les transferts, une troisième nuit offerte, ou bien des prix affichant jusqu'à -30 %, voire 50 %. Air Tahiti, partenaire du salon, a également proposé des réductions très intéressantes sur les billets d'avion. Bien sûr, pour en bénéficier, il faudrait partir hors vacances scolaires. Ce qui élimine de facto les parents avec des enfants.
A l'entrée du salon, on pouvait contempler une décoration fleurale de toute beauté.
Au premier stand, juste placé en face de l'entrée principale, l'hotesse nous donne le plan du salon, le programme des trois journées ainsi que des bons pour participer à un jeux afin de gagner des billets d'avion pour se rendre dans les îles.
Tous les archipels de la Polynésie sont représentés.
Bien sûr, au stand d'Air Tahiti, il fallait prendre le mal en patience et faire la queue étant donné qu'un séjour dans les îles passe presque obligatoirement par l'aérien. En effet, les distances sont trop importantes pour se déplacer par bateau. De plus, les navires ne sont pas adaptés pour le transport des passagers et des touristes. En effet, il faut embarquer dans des cargos dont les places sont très limitées. Par contre, pour l'archipel des Marquises, l'Aranui 3 est tout à fait indiqué. On retrouve le confort demandé par les passagers.
Aujourd'hui, l'arrivée prochaine du King Tamatoa ne fait pas l'unanimité auprès de la classe politique. En effet, ce navire, de la taille d'un paquebot et qui a été retenu par l'actuel gouvernement, va désservir les îles-sous-le-vent (Huahine, Bora Bora, Raiatea, Taha'a, Moorea ?). Ce qui ne fait pas l'affaire des armateurs. Ces derniers voient dans ce projet de Bill Ravel, un nouveau concurrent de taille internationnale. "Le gros méchant loup va avaler les petits agneaux sans défenses". Ce nouveau bateau cassera le monopole tant défendu par les armateurs et les prix risqueront de trop baisser depuis le temps qu'on attend cela. Air Tahiti, qui a préféré rester discret, va perdre une grande partie de sa clientèle. A terme, on peut penser que la compagnie aérienne insulaire risque de supprimer les lignes non rentables. Les conséquences seront donc catastrophiques pour les habitants de ces îles non désservies. Pour les locaux, ils pourront voyager en famille pour par chère dans les îles de la Société. Comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le territoire (nous donc) risque de payer le prix fort de la défiscalisation et de la détaxe carburant.
Aujourd'hui, l'arrivée prochaine du King Tamatoa ne fait pas l'unanimité auprès de la classe politique. En effet, ce navire, de la taille d'un paquebot et qui a été retenu par l'actuel gouvernement, va désservir les îles-sous-le-vent (Huahine, Bora Bora, Raiatea, Taha'a, Moorea ?). Ce qui ne fait pas l'affaire des armateurs. Ces derniers voient dans ce projet de Bill Ravel, un nouveau concurrent de taille internationnale. "Le gros méchant loup va avaler les petits agneaux sans défenses". Ce nouveau bateau cassera le monopole tant défendu par les armateurs et les prix risqueront de trop baisser depuis le temps qu'on attend cela. Air Tahiti, qui a préféré rester discret, va perdre une grande partie de sa clientèle. A terme, on peut penser que la compagnie aérienne insulaire risque de supprimer les lignes non rentables. Les conséquences seront donc catastrophiques pour les habitants de ces îles non désservies. Pour les locaux, ils pourront voyager en famille pour par chère dans les îles de la Société. Comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le territoire (nous donc) risque de payer le prix fort de la défiscalisation et de la détaxe carburant.
Pour se rafraîchir, on avait le choix entre des boissons à base fruits ou de l'ice-cream.
Seulement 10% des pensions de famille ont été représentées au salon du tourisme intérieur.